Le vent d'été est entré par ma fenêtre

Il a jeté dans mon assiette

Un pétale de coquelicot

J’ai alors fermé les yeux

Et dans un vol plané

Retrouvé les odeurs d'avant

Mes jambes d'adolescent

Mon coeur battant plus souvent

Qu’il ne faudrait

Pour un oui pour un non

Pour baiser donné ou refusé

Mes désillusions

Mes espérances retrouvées

Au petit matin levé

Je regarde les coquelicots

Ils ne désespèrent jamais

De la chaleur de l'été

Ils vivent d'eau, de lumière et d'amour

On ne le cueille pas

Ils ne le supportent pas

On les contemple

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